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Les Islas Ballestas

Le 21 juillet 2005,

Nous nous levons difficilement vers 6h30 du matin afin de partir visiter les fameuses iles en bateau. Apres nous etre rapidement sustentes dans la boulangerie du coin, nous partons en bus (avec une bonne demi-heure de retard par rapport a l’heure prevue) jusqu’au port. L’endroit est deja envahi par une tonne de touristes attendant d’embarquer dans de petits bateaux a moteur. Nous patientons donc avec eux tout en admirant les enormes pelicans qui s’ebattent a cote de nous.

Un guide parlant francais se presente a nous et nous invite a le suivre, ainsi qu’une bonne dizaine d’autres personnes, dans son petit bateau. Quelques minutes plus tard, nous voila lances a toute allure sur une mer un petit peu agitee. Notre petite embarcation s’arrete un moment devant le celebre "Candelabra" , un dessin gigantesque a trois branches, de 150 m de haut et de 50 m de large, taille sur lescollines cotieres. Personne n’en connait l’origine ni la signification, mais les theories abondent. Certains le rattachent aux lignes de Nazca, d’autres pensent que, representant la constellation de la Croix du Sud, il aurait pu servir de repere aux navigateurs d’antan. D’autres encore suggerent qu’il aurait ete inspire par une variete de cactus locale aux proprietes hallucinogenes... En tout cas, quelle que soit son utilite, je le trouve tres beau, moi, ce chandelier grave dans le sable !

Nous naviguons ensuite jusqu’aux iles connues pour la multitude d’oiseaux en tout genre qui y sejournent. En effet, l’ile en est litteralement recouverte ! Plusieurs milliers de volatiles ont pris possession de cette terre isolee, c’est impressionnant ! Notre bateau navigue autour de l’ile a la decouverte des anses, des grottes et des colonies d’otaries etendues sur les rochers ou s’ebattant dans l’eau autour du bateau. Nous apercevons egalement de nombreux manchots qui se baladent sur les rochers. Ils sont toujours aussi mignons ceux-la ! Nous penetrons dans une grotte ou le cri des otaries devient presque etourdissant ! Nous comprenons egalement pourquoi le port d’un chapeau etait hautement recommande : pour se proteger du soleil bien sur, mais aussi du guano des oiseaux ! Il pleut des dejections de ces milliers de volatiles... Je n’y ai d’ailleurs pas echappe, ainsi que bon nombre d’entre nous... L’ile en est completement recouverte, ces amas de fientes pouvant atteindre jusqu’a 50m d’epaisseur ! Connu pour ses proprietes fertilisantes avant meme l’epoque des Incas, le guano devint, au milieu du XIXeme siecle, le premier produit d’exportation du Perou et fut expedie par bateaux entiers vers l’Europe et l’Amerique du Nord ! Aujourd’hui, la surexploitation et les engrais chimiques ont mis fin a cette manne financiere et les oiseaux peuvent desormais vaquer tranquillement a leurs occupations sans etre deranges.

Apres une bonne heure de promenade en bateau, nous rebroussons chemin vers le port. Nous apercevons alors plusieurs milliers d’autres oiseaux volant dans le ciel en forme de V en direction de l’ile. Ils sont partis chercher a manger sur le continent puis reviennent chez eux se suivant de pres, les uns derriere les autres. Quel magnifique spectacle ! Nous avons egalement la chance de tomber en chemin sur plusieurs dauphins en train de s’amuser dans l’ocean. C’est une sacree chance ! Moi qui adore ces mammiferes marins ! J’aime toujours autant observer les animaux dans leur habitat naturel. Dommage qu’il y ait tant de touristes !

Nous retournons ensuite sur Pisco ou nous passons l’apres-midi dans notre chambre d’hotel a nous reposer et a regarder des films (en anglais, sous-titres espagnol) a la television ! Nous sortons tout de meme de l’hotel afin de diner, mais rentrons bien vite reprendre notre film ! Eh oui, ca fait du bien de temps en temps de"larver" devant le petit ecran...

Eve-Laure

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