Le 15 septembre 2005,
Un petit déjeuner nous est servi dans le bus, quelques minutes avant notre arrivée à Buenos Aires. Il me faut au moins un bon café pour m’aider à affronter cette journée ! La nuit n’a, en effet, pas été très bonne et nous sommes bien fatigués alors que nous commençons à peine notre journée !
Nous arrivons vers 10h du matin au terminal de la gare puis nous nous engouffrons dans un taxi pour qu’il nous emmène à une auberge de jeunesse que j’avais relevée sur internet. Le chauffeur de taxi, très aimable, nous parle un peu de cette énorme ville qu’est Buenos Aires et nous montre quelques monuments importants. La guest house choisie n’a évidemment aucune chambre libre, mais nous conseille un de ses confrères à proximité. Le taxi nous y dépose et nous nous installons dans une jolie chambre, sous les toits d’un vieil immeuble aux allures parisiennes... Le quartier n’a pas l’air terrible, mais nous sommes relativement bien placés par rapport aux monuments touristiques et, très important, nous nous trouvons dans le quartier du tango ! De plus, nous avons retrouvé le soleil ici, ce qui nous fait le plus grand bien !
Après avoir posé nos affaires et pris un autre café, nous partons aussitôt à la recherche d’un guide sur l’Argentine, afin d’être aidés pour la suite de notre voyage en Patagonie. Une librairie, spécialisée en guides touristiques, nous a été conseillée. Espérons que nous trouverons enfin ce satané bouquin ! Evidemment, elle ne se situe pas vraiment tout près d’ici... Peu importe, ça nous fera une promenade à travers la ville ! Buenos Aires nous fait immédiatement penser à Paris avec ses hauts immeubles de style haussmannien et ses rues bondées de voitures ! Les bus, par contre, sont beaucoup plus bruyants ici... Quelle horreur ! Les gens ont quasiment tous la peau blanche, aucun métissage n’est visible ici... Les immeubles sont plutôt gris, les belles couleurs chatoyantes des façades des maisons sud-américaines ne sont pas visibles dans cette grande ville... Tout le monde a l’air un peu pressé et nous bouscule en passant... Bref, je me sens un peu oppressée au milieu de tout ça ! Je n’y suis plus habituée...
Nous nous arrêtons dans une boulangerie pour récupérer quelques forces et nous nous offrons de délicieuses gourmandises. Ah, ça va un peu mieux ! La route pour arriver jusqu’à la librairie nous paraît plus longue que prévu... Slalomer entre les gens, respirer les gaz d’échappement à profusion nous fatiguent vraiment ! Enfin, nous arrivons devant la fameuse librairie pour nous rendre compte avec stupeur qu’elle ne propose aucun guide sur l’Argentine en anglais ! Il y en a sur l’Inde, sur la France, sur la Nouvelle-Zélande, mais pas sur leur propre pays !! Je rêve... Le propriétaire nous assure que nous n’en trouverons nulle part dans le pays... Les guides Lonely Planet ne sont pas exportés en Argentine, nous explique-t-il. Bien, nous voilà fixés... Nous repartons avec un petit livret touristique sur la ville de Buenos Aires, résignés à continuer notre voyage sans support... Ce sera vraiment l’aventure ! Arriver dans une ville sans plan, ni nom d’hôtel, ni itinéraire touristique, ce n’est vraiment pas évident !
Nous revenons en métro, trop fatigués pour refaire le chemin en sens inverse. Encore une fois, le métro nous projette en France, à Paris. Les gens ont l’air heureux et pleins de joie de vivre, ça fait peur... Je ne me souvenais plus de ces petits désagréments quotidiens des grandes villes ! Heureusement que je ne reviens pas habiter à Paris en rentrant de voyage, je crois que l’acclimatation sera meilleure dans une petite ville provinciale... Je me sens un peu perdue ici ! Bon, il est temps de déjeuner à présent, il est plutôt tard. Nous trouvons un petit restaurant à la nourriture absolument divine... Là aussi, ces petits plats merveilleusement bien cuisinés me ramènent en France, pour mon plus grand plaisir cette fois ! Il n’y a pas à dire, la cuisine française reste vraiment la meilleure... Cocorico ! La fatigue n’aidant pas, nous trouvons le moyen de gâcher ce succulent repas en nous disputant tout le déjeuner... Dommage ! Ca ne durera pas très longtemps cependant...
Nous passons le reste de l’après-midi à nous reposer dans notre chambre. J’essaie de me renseigner auprès d’autres voyageurs pour savoir s’ils n’ont pas un guide à nous prêter afin de photocopier les pages intéressantes, mais les seuls que je trouve sont en espagnol , en allemand ou en hébreu ! Pas très utile... Nous dînons dans un restaurant à la nourriture moyenne le soir et nous nous écroulons dans notre lit, épuisés.
Eve-Laure
Salut a vous deux, Encore une fois Bravo pour ce tour extra que vous nous faites faire avec vous ; nous sommes impressionné par les photos et les commentaires tres francs et réalistes, nous avvons l’impression de vivre les émotions en directes avec vous ; encore une fois BRAVO. Nous sommes des Québécois qui avons fait de la Coopérétion Internationale dans plusieurs pays et visiter une cinquanttaine mais plusieurs pays que vous visitez sont encore inconnus pour nous :: nous apprenons énormément de vos expériences ;; c’est dommage que vous ne passiez pas par le Québec car nous vous aurions recu les bras ouverts comme plusieurs voyageurs qui traversaient le désert et qui s,arrêtaient chez nous a Ouagadougou au Burkina Faso en 1975-78....
Bon j,aimerais des petites informations sur votre site car nous voulons faire semblable a vous sur la forme que nous trouvons tres conviviale :
Avez-vous un labtop avec vous pour ecrire et downlode les photos ! Je vais essayer de batir notre site avec SPIP comme vous me l,avez suggérer et si vous pouviez me preciser les grandes lignes du formatages que vous avez utilise, je pourrai peut etre le faire seul si non je crois que je devrez m,associeer a un spécialiste en informatique comme vous !
pour écrire et placer les photos comme vous le faites ,est-ce que s,est facile ! vous utilisez un appareil numérique et vous devez toujours passeer par un café internet comment cela se passe-t-il !
Bravo encore si vous pouvez nous aider, merci si non je comprends que vous etes en voyage merci pour tout et bonne route soyez prudent bon courage pour votre dos !| !!! A bientot JOJO ET PEDRO du la d’argent au Québec
Pour le dos :: petite suggestion, si les lits sont trop mous, peu esssayer de mettre le matelas par terre, et si possible mettre de la glace pour 10 a 12 minutes sur l,endroit douloureux,, mais je crois que vous savez tout cela !!!
Hasta luego