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Vers Bombay... et lac du tigre a Udaipur

Le 20 décembre 2004,

Une fois les sacs ranges et la chambre liberee, nous avons une petite journee de visite devant nous avant de prendre l’avion le soir pour Bombay. Etant remis sur pieds l’un comme l’autre, nous decidons de sortir un peu de la ville afin de s’aventurer dans les contrees voisines. Nous voila partis en rickshaw pour le lac du tigre qui se situe a quelques dizaines de kilometres du centre-ville. L’endroit est magnifique, perdu au milieu de nul part, sans aucun touriste, sans personne en fait... Le rickshaw nous attend pendant 3 heures, ca laisse le temps de faire une bonne balade autour du lac ! Nous pique-niquons un rudimentaire repas a base de fruits tout en admirant la beaute des paysages s’offrant a nous. Il parait que le lac est infeste de crocodiles... Nous n’en avons point vus ! Quelques indiennes (toujours que des femmes !!!) travaillent la terre autour du point d’eau afin d’en faire des terres fertiles. D’autres battent leur linge a meme le lac pour le laver. Elles bavardent entre elles et le son de leur voix resonne jusqu’a l’autre bout de la rive, mais ca n’enleve rien a l’ambiance calme et sereine qui regne en ce lieu.

Nous repartons nous promener dans la ville cette fois, mais je me sens un peu lasse surement a cause de la bonne marche que nous venons d’accomplir et de mon etat encore fragile apres la maladie. Je sens que j’ai besoin de force, de proteines qui me font defaut a cause de mon regime vegetarien force depuis plusieurs semaines. En effet, depuis que je suis en Inde, le nombre de fois ou il m’a ete possible de manger, ne serait-ce que du poulet, peu se compter sur les doigts d’une seule main. Je reve de viande : poulet, mouton, boeuf... n’importe quoi ! Je sens que mon corps en reclame ! Mon chevalier servant prend les choses en main, arrete le premier rickshaw qui passe et lui demande de nous trouver un endroit ou on peut manger du poulet... Le rickshaw s’execute et nous nous arretons a un stand specialise dans le poulet et le mouton. Nous ne nous croirez peut-etre pas, mais nous nous tapons chacun un poulet tandoori en entier !! Bien sur, il est coupe en morceaux avant d’etre cuit avec les epices, mais tous les morceaux du poulet sont presents ! Je me jette litteralement sur ce pauvre poulet et aucun de nous deux ne prononce une parole pendant notre festin qui se situe a meme la pelouse dnas le jardin public. Les Indiens doivent nous regarder bizarrement, mais a cet instant precis, je m’en fiche eperdument ! Quel bonheur ! Instantannement, mes joues retrouvent leurs couleurs et je me sens nettement mieux (comme quoi, ce devait etre un peu psychologique aussi...). Revigores, nous rentrons a pieds a l’hotel ou notre chauffeur, qui n’est autre que le gerant de l’hotel, nous attend pour nous conduire a l’aeroport.

C’est vrai que l’Inde est plus avance que nous sur les liaisons aeriennes interieures. Il faut dire que la superficie du pays correspond a peu pres a 6 fois celle de la France !! Nous prenons un bel avion a helices qui nous emmene sans retard jusqu’a Bombay en 1h30 avec meme un diner a bord ! Le luxe... Nous ne regrettons pas nos 20 heures de bus.

Arrives a Bombay, nous sautons dans un taxi qui nous demande de payer la course tout de suite... Nous trouvons ca bizarre de donner de l’argent a un taxi avant d’etre arrives a bon port. Apres avoir parlemente un moment sans succes, nous accedons a sa demande. Pendant toute la route, je me demande vraiment s’il va nous amener a notre hotel ou nous abandonner n’importe ou. Je ne suis pas tres rassuree. AVec bien du mal, etant donne qu’il ne sait pas du tout ou se trouve l’hotel, il nous conduit bien a destination. Ouf... Mes craintes se sont averees sans fondement.

Une fois a l’hotel, alors que nous avions appele 2 fois pour etre surs qu’une chambre nous soit reservee, on nous annonce tranquillement que l’hotel est conplet pour la nuit... Je reve !! Heureusement, le gerant de l’hotel nous emmene en taxi chez un de ses concurrents qui se trouve un peu plus loin. Il a de la place pour nous. Nous ne dormirons pas dans la rue ce soir. Par contre, lorsque le gerant de l’hotel que nous avions reserve nous demande de payer le taxi, nous le rembarrons gentiment mais fermement.

Eve-Laure

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