Le 14 avril 2005,

Riziere en terrasse

Apres avoir savoure notre petit-dejeuner sur notre terrasse, nous partons, toujours a velo, admirer les belles rizieres em terrasse qui bordent le petit village d’Ubud. La montee en velo est plutot rude sous ce soleil de plomb et nous transpirons a grosses gouttes. Mais nos efforts sont recompenses par une splendide vue sur les rizieres qui finit par s’offrir a nous ! Les rizieres que nous avons vues au Vietnam ne s’etalaient pas en terrasse comme celle-ci, meme si elles etaient egalement magnifiques et sauvages.

Midi a deja sonne (le temps passe vite quand on fait la grasse matinee) et nous retournons manger dans le si bon restaurant qui se situe au milieu des rizieres, pres de notre hotel. Encore une fois, nous ne sommes pas decus et nous repartons, le ventre plein et la mine rejouie vers le petit village de Penestanan, repute pour ses galleries de peintures realisees par des jeunes artistes. Le style des oeuvres ne nous plait guere, mais nous profitons d’une belle balade dans ce petit village peu touristique.

Fatigues et fourbus, nous rentrons sur Ubud nous reposer un peu avant le nouveau spectacle de ce soir : les Kecaks. Ce spectacle, d’un genre particulier, ne necessite pas d’orchestre puisque ce sont des dizaines de voix d’hommes qui donnent le rythme a la danse en sussurant, murmurant ou criant "chak-a-chak-a-chak" sans arret. Le show a lieu dans une arene, tout pres d’une route assez frequentee... Une centaine d’hommes Balinais entre en scene et commence leur musique d’accompagnement.

Kecaks

Malheureusement, leur voix n’arrivent pas a couvrir le bruit des voitures et je trouve ca plutot genant d’entendre le bruit des moteurs en arriere plan. De plus, les chanteurs ne font pas tres professionnels : ils se parlent entre eux, rigolent, se trompent... Bref, je ne me sens pas transportee. Les danses ressemblent beaucoup a celles d’hier, mais le coeur n’y est pas. Pour couronner le tout, il commence a pleuvoir et la moitie de l’assistance court se refugier sous un preau qui se situe un peu plus loin. Par respect pour les chanteurs et les danseurs, Michael et moi restons a notre place a nous faire saucer. La petite pluie se transforme vite en grosse mousson et il devient difficile de continuer le spectacle. Le feu est tres important dans leur scene, mais les braises ne restent pas chaudes longtemps sous ce torrent de pluie ! Les chanteurs, quant a eux, choisissent de prendre ce contre-temps a la rigolade et nous font bien rire par la meme occasion !

La pluie a finalement raison de moi et je pars m’abriter avec les autres. De toute facon, les Kecaks ne sont plus du tout concentres et le spectacle prend fin prematurement. Nous sommes un peu decus de ne pas avoir ete envoutes par cette danse typiquement balinaise. Il faudra recommencer l’experience avec une autre troupe peut-etre plus serieuse. Ceci dit, celle-ci nous a beaucoup amuses... Nous attendons quelques instants que la mousson se calme, mais c’est peine perdue. Nous sommes bons pour repartir a velo sous cette pluie torrentielle en pleine nuit. Evidemment, nos velos n’ont pas de phare et la route est legerement glissante avec toute cette eau. Nous rentrons doucement, sans nous presser, malgre la pluie qui ruisselle sur nos visages et nous arrivons sans probleme a notre bungalow, completement trempes. Puisque nous y sommes, autant achever le travail en faisant un petit tour dans la belle piscine de l’hotel. Il est plus de 22h, il fait nuit noire et nous sommes tranquillement en train de barboter dans l’eau, sous une bonne pluie rafraichissante... La vie est belle je trouve ! Nous ne savons si c’est autorise d’utiliser la piscine a cette heure, nous ne nous attardons pas trop quand meme... Nous allons nous coucher heureux et detendus !

Eve-Laure