Le 25 septembre 2007,

La nuit fut rude, c’est le moins qu’on puisse dire… Nous avons été réveillés à 2h du matin par une sonnerie stridente qui se répercutait dans tout le couloir. Une alerte à l’incendie apparemment. A cette heure aussi matinale, je ne pense pas que ce soit un exercice. Nous descendons donc, à moitié habillés, par les escaliers (heureusement que nous ne sommes qu’au 4ème étage, je plains ceux du 33ème…) et nous retrouvons dans la rue, admirant les 4 camions de pompiers qui arrivent en trombe. Plusieurs minutes passent sans que nous ne comprenions quoique ce soit, à moitié dans les vapes, puis on nous annonce qu’on peut remonter dans nos chambres, il s’agissait d’une fausse alerte. Bon, après cette petite sortie nocturne, il est un peu difficile de retrouver le sommeil. Et dire que Michaël travaille demain !

Vers 5h du matin, alors qu’on commençait à peine à retomber dans un sommeil profond : rebelote… La sonnerie retentit de plus belle dans l’appartement ! Cette fois, hors de question de bouger, c’est sûrement leur sonnette qui débloque. Au bout de 5 minutes, elle s’arrête d’elle-même… Là, ça commence à être pénible cette histoire ! Nous apprendrons le lendemain que l’alarme s’est déclenchée à cause de Français qui fumaient des gauloises dans le couloir de l’hôtel, ce qui est formellement interdit. Je pense qu’ils vont avoir de sacrés problèmes ces gars-là… En attendant, notre nuit est foutue et la journée risque d’être longue !

Pourtant, j’arrive à avoir la pêche quand même et je m’occupe de plein de choses que j’avais laissées de côté pour le moment. J’ouvre un compte Internet par câble (pas besoin de téléphone fixe !) chez Videotron, je m’inscris chez un assureur pour notre future habitation, je réserve un van pour pouvoir déménager nos malles mardi prochain… Bref, je m’occupe bien ! Je déjeune avec Michaël le midi et rentre vite écrire mes articles pour notre site et m’occuper des photos. Que de travail !! Je n’ai pas une minute à moi avec tout ça… Je discute avec mes amis par Internet (pratique quand on est loin) et la journée passe rapidement, sans que je m’en aperçoive. Le soir, on n’a pas trop besoin de nous bercer Michaël et moi par contre. Espérons que la nuit sera plus calme !

Eve-Laure