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Depart pour Koh Chang

Le 6 février 2005,

Lasses de Pattaya et de tous ses touristes bizarres, nous decidons de partir pour l’ile paradisiaque de Koh Chang. Persuades qu’il n’existe qu’un seul arret de bus a Pattaya, nous nous y rendons, confiants, sans prendre vraiment la peine de nous renseigner au prealable. Evidemment, aucun bus ne part pour Koh Chang et nous sommes obliges de reprendre un tuk-tuk pour qu’il nous emmene au bon endroit... Nous sautons dans le premier bus qui passe en nous assurant qu’il va bien jusqu’a Trat. Le controleur essaie de nous arnaquer au passage de 300 bahts, mais il n’a pas affaire a des novices. Depuis presque deux mois que nous voyageons en Thailande, nous commencons a connaitre les tarifs ! Heureusement, il n’insiste pas. Au bout d’a peine une heure de trajet, il nous dit que c’est le terminus et qu’il faut attendre un deuxieme bus qui ira jusqu’a Trat. Bon, ce n’etait pas prevu ca ! Nous sommes bons pour attendre quasiment une heure supplementaire que le bus en question arrive...

Des son arrivee, c’est rapidement la cohue. Normal, il y a a peu pres deux fois plus de personnes qui souhaitent monter que le nombre de places assises. Le conducteur a pitie de moi, me debattant dans l’allee du bus avec mes bequilles et me trouve une place assise. Ouf, je suis sauvee ! Michael, par contre, est condamne a rester debout durant une bonne heure... Finalement, nous finissons par arriver a Trat a 16h40 alors que le dernier bateau pour Koh Chang part a 17h et qu’il faut encore 25 min pour aller jusqu’a l’embarcadere. C’est donc mission impossible... Eh bien, pas pour les Thailandais !! Un tuk-tuk nous promet d’y arriver a temps et nous voila partis a toute allure... Nous avons interet a nous accrocher dans les virages dis donc ! Dans un dernier virage violent, nous arrivons a la billleterie de l’embarcadere. Je ne suis pas mecontente de descendre de ce tuk-tuk un peu trop speed pour moi. Le bateau n’attend plus que nous, mais ce n’est pas evident de se presser avec des bequilles... Surtout lorsque le seul moyen de monter dans le bateau consiste a emprunter une simple planche en bois ! Mais bon, je finis par y arriver doucement mais surement. Et puis, les autres passagers ont pitie de moi, ils ne s’impatientent pas trop du coup !

Nous apercevons rapidement l’ile au loin et elle me parait beaucoup plus grande que je ne me l’etais imaginee. Nous voguons durant une heure en observant le coucher du soleil. C’est magnifique ! En chemin, nous faisons la connaissance d’un couple de Francais d’une cinquantaine d’annees avec lequel nous conversons sur le Cambodge et sur le voyage en general. Nous sympathisons rapidement et decidons de chercher un hotel ensemble. Nous trouvons une guest-house en bord de mer, un peu au-dessus de nos moyens, mais nous sommes tellement fatigues par notre longue route que nous acceptons pour cette nuit. En plus, il fait nuit noire maintenant et ca va etre plus difficile de nous deplacer. Le gerant de l’hotel est francais, ce qui facilite grandement la communication ! Les bungalows sont confortables mais manquent de cachet. Nous verrons demain a la lumiere du jour ce que donne le paysage.

Nous mangeons avec Mahan et Rahina, le couple rencontre sur le bateau et la conversation s’avere passionnante. Mahan est un vieux baroudeur depuis de longues annees et a egalement effectue une sorte de tour du monde en dix ans ! Nous nous racontons nos vies en abordant des sujets tres personnels. Nous nous devoilons facilement avec eux, le feeling passe vraiment bien et nous essayons les uns les autres d’analyser nos diverses emotions. Mahan s’exprime avec une telle serenite que c’est un vrai plaisir de l’ecouter parler. Nous avons fait une belle rencontre aujourd’hui.

Eve-Laure

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