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Arrivée dans les gorges de Carnarvon

Le 25 mai 2005,

On se repose comme on peut !
On se repose comme on peut !

Bon, le challenge d’aujourd’hui est d’arriver jusqu’aux gorges de Carnarvon, situées à quelque 400 kms de là... Nous partons donc pour une longue journée de route... Nous pique-niquons le midi dans un joli coin tranquille, dans un site historique paraît-il, même si nous n’avons pas bien compris ce qu’il a d’ historique...

Une fois de nouveau sur la route, nous voyons un tas de feuilles voler et tournoyer très vite au-dessus du chemin. Le temps de réaliser ce qui se passe et nous voilà pris dans une mini tornade ! Le van est littéralement projeté sur la voie de droite sans que nous puissions contrôler quoi que ce soit, mais trois secondes plus tard, nous maîtrisons à nouveau le véhicule. Heureusement que personne ne nous croisait à ce moment-là, nous l’aurions emplafonné ! Ca fait un drôle d’effet de se trouver pris dans une petite tornade !!

Michael aime les arbres...
Michael aime les arbres...

Nous sommes presque arrivés à destination, mais il nous reste encore l’épreuve de la "route de la mort par endormissement" à passer... Cette voie est tellement droite, sans aucun virage pour nous distraire, qu’elle a causé de nombreux accidents routiers. Les conducteurs s’endorment et foncent dans le décor... C’est moi qui conduis à ce moment-là et je sens en effet une vague torpeur me gagner lentement. cette route aurait-elle des effets hypnotiques ? Je passe le volant à Michaël avant de piquer vraiment du nez... Nous arrivons enfin, au bout d’une centaine de kms, aux portes des gorges de Carnarvon. Des falaises de pierre et de grès de 200 mètres de haut se dressent soudain de la vallée. Ce parc national a vraiment l’air magnifique, nous avons hâte de commencer notre visite. D’ailleurs, nous comptons nous installer ici durant 2 nuits au moins afin de faire une pause au niveau conduite...

Maman promene son bebe
Maman promene son bebe

Nous nous installons donc au seul camping du coin, assez cher, mais plutôt sauvage. Nous sommes séparés de nos voisins par de beaux palmiers. Nous surprenons, à deux pas de notre emplacement, un immense kangourou qui doit bien faire ses 2 mètres de hauteur debout. Il est en train de brouter l’herbe du camping, tranquillement. Je m’approche de lui afin de le prendre en photo et ça ne lui fait ni chaud ni froid. Il ne m’accorde pas un regard. J’essaie de m’approcher un peu plus, mais je l’entends grogner. Je recule alors prudemment.

Une victime des feux de "bush"
Une victime des feux de "bush"

Je n’ai pas envie de me faire boxer par un kangourou, moi !

Nous décidons d’effectuer un rapide petit tour dans les gorges par un sentier appelé "chemin de la nature". En effet, nous sommes supposés apercevoir quelques opossums, des ornithorynques et des kangourous si nous effectuons cette balade en fin d’après-midi, ce qui est notre cas. Dès notre arrivée sur le parking, nous sommes entourés de kangourous de toutes tailles. Ils ne sont vraiment pas timides ! Nous avons même la chance d’apercevoir un bébé dans la poche de sa mère... Qu’il est mignon ! Je fonds littéralement devant cette maman et son petit... On dirait de grosses peluches ! Nous ne les embêtons pas plus longtemps et entamons notre promenade. Le coin est charmant avec son petit ruisseau entouré de palmiers, de chênes et de fougères immenses, mais nous ne verrons pas d’autres spécimens animaliers. Les ornithorynques sont cachés et ne veulent pas se montrer... Dommage !

Nous rentrons au camping alors que la nuit est déjà tombée. Il commence à faire froid par ici ! Nous partons nous coucher en nous habillant chaudement, la nuit va être fraîche...

Eve-Laure

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