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Enfin débarrassés du van...

Le 6 juillet 2005,

Il pleut à verse ce matin, nous n’avions jamais eu un temps pareil en Nouvelle-Zélande jusqu’ici. Ca ne nous gêne pas plus que ça, notre découverte des paysages de ce merveilleux pays est terminée. Il ne nous reste plus que deux jours à Auckland avant de quitter le pays des kiwis ! A part une 1ère semaine plutôt brumeuse, nous avons bien été gâtés question temps, nous pouvons supporter deux jours de pluie... Ca nous permettra de quitter la Nouvelle-Zélande avec un peu plus de facilité !

Bon, il est temps de passer aux choses sérieuses à présent : lavage intégral de l’intérieur du van...et il y a du boulot ! Après avoir fait briller l’intérieur de notre petit appartement, nous nous mettons en route vers Auckland, sous une pluie toujours battante. En chemin, nous nous arrêtons pour remplir les bouteilles de gaz, laver l’extérieur du véhicule au jet (il en avait bien besoin), et faire le plein d’essence. Après avoir rapidement déjeuné au Mac Donald, nous arrivons dans la banlieue d’Auckland vers trois heures de l’après-midi (eh oui, ça prend du temps de remettre un camping-car à neuf !). Nous passons à l’aéroport afin de faire reconfirmer nos billets pour l’île de Pâques et l’hôtesse nous apprend qu’elle peut nous changer notre trajet afin que nous n’ayons pas à passer par Sydney avant de repartir vers l’Amérique du Sud. Super ! Ce changement de billets va nous permettre de partir d’Auckland à 17h plutôt que vers les 6h du matin initialement prévues... Ca nous arrange drôlement !

Nous ramenons ensuite notre van chez Britz dont l’agence se trouve juste à côté de l’aéroport. Nous tombons sur un employé français qui nous fait un état des lieux plutôt rapide. Il a l’air trop content de pouvoir parler avec des Français pour remarquer quelques marques sur la portière où le garagiste a un peu forcé afin d’ouvrir notre van fermé avec les clefs à l’intérieur... Ca y est, nous sommes enfin débarrassés de ce van ! Nous sommes plutôt contents... Nous sautons dans un taxi afin qu’il nous dépose à notre hôtel que nous avons réservé à l’avance par internet. Ca n’a d’ailleurs pas été facile de trouver une chambre libre à cause de la finale de rugby qui se joue ce week-end ! Le chauffeur du taxi, originaire des îles Fidji, est plutôt du genre bavard... Il est très gentil mais nous soûle un peu avec son incessant monologue ! De plus, nous nous retrouvons en plein bouchon à la parisienne et mettons plus d’une heure à arriver à destination ! Evidemment, nous sommes presque arrivés lorsque Michaël s’aperçoit qu’il a oublié son blouson dans le van... Bon, nous passerons le chercher juste avant de prendre notre avion.

Nous arrivons finalement à notre hôtel, un peu fatigués de notre journée. Nous apprenons alors avec stupéfaction que notre réservation n’a pas été enregistrée auprès d’eux et qu’ils ne connaissent pas du tout l’agence par laquelle nous sommes passés pour effectuer la réservation. Bon, serions-nous victimes d’une arnaque sur internet comme il en existe tant ? Nous avons quand même versé un acompte sur le prix de la chambre... Heureusement, il leur reste une chambre de libre. Nous avons de la chance parce que nous aurions galéré sinon pour trouver où dormir cette nuit ! Nous sommes bons pour payer la chambre dans sa totalité, puis montons nous poser un peu. Une odeur plus que désagréable nous saute aux narines dès que nous sortons de l’ascenseur pour aller trouver notre chambre. Nous passons une première porte et nous retrouvons dans un espace commun comprenant une cuisine ouverte et une salle de bains. Nos visages se remplissent de dégoût lorsque nous voyons l’état de propreté dans lequel les pièces se trouvent. L’odeur vient bien de là... De la vaisselle sale traîne partout, ainsi que des boîtes de conserve à moitié finies, des cadavres de bière et j’en passe... Les poubelles débordent tellement que la moitié des déchets jonche le sol... Je n’ai jamais vu une horreur pareille ! En fait, nous nous trouvons dans une résidence universitaire qui loue quelques chambres à des voyageurs occasionnels. Nous partageons donc cet espace commun avec trois autres étudiants (que des mecs évidemment) auxquels la notion de nettoyage est plutôt étrangère. La douche froide continue lorsque nous découvrons l’état de notre chambre... Visiblement, elle n’a pas été nettoyée depuis le départ de son dernier occupant ! De la nourriture jonche la moquette et les draps, jetés en pagaille à travers la chambre, sentent le fauve. Quelle horreur ! Nous redescendons aussi sec à la réception afin d’avoir des explications. Elle nous dit qu’elle est au courant pour l’état désastreux des pièces communes et qu’elle ne peut rien y faire : c’est aux étudiants de nettoyer. Par contre, elle tombe des nues pour la chambre qui était censée être propre ! Vu l’heure, le service de nettoyage n’est évidemment plus là et elle nous propose de nous donner des draps propres et un aspirateur... Génial, c’est vrai que nous n’avons pas déjà beaucoup nettoyé aujourd’hui... En plus, enlever les déchets des autres, c’est toujours un régal ! Là, ça fait un peu trop pour une seule journée ! Cependant, après une bon coup de nettoyage, la pièce a nettement meilleure allure. Elle deviendrait presque mignonne si cette odeur pestilentielle n’était pas aussi dérangeante...

Nous abandonnons notre chambre en laissant toutes les fenêtres ouvertes pour aérer. Nous nous promenons un peu dans les rues d’Auckland. Au moins notre hôtel est bien placé et nous nous retrouvons tout de suite en plein centre ville. L’immense sky tower qui domine la ville nous rappelle Sydney et sa grandeur. Ses grands buildings également d’ailleurs. Nous visiterons la ville plus tard, nous souhaitons surtout dîner pour l’instant. Nous nous laissons tenter par un sushi-bar afin de nous changer les idées. Quel plaisir de piquer au passage les plats qui défilent devant nous sur un petit tapis roulant ! Nous nous régalons de sushis et de sashimis à volonté, jusqu’à nous faire éclater le ventre ! Nous revenons ensuite à notre hôtel nous coucher, prenant une grande inspiration avant d’entrer dans la cuisine de notre étage... Il reste à passer l’épreuve de la douche à présent. Nous n’allons pas rester trois jours sans nous laver ! Pourtant, l’état de la salle de bain ne me donne absolument pas envie de m’aventurer dans la douche. Armée de mes chaussures afin de ne pas toucher le sol (si, si, c’est à ce point-là !) et d’une bonne dose de courage, j’entre dans cette porcherie. Heureusement, l’état de la douche est un peu moins sale que le reste. Je ne traîne pourtant pas bien longtemps dessous... Je m’écroule ensuite sur le lit, je suis à bout de forces nerveusement et physiquement !

Eve-Laure

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