Accueil > Tour du monde > Carnet de route > Le Pérou > Le site de Pisac
Le site de Pisac

Le 8 août 2005,

Marché de Pisac
Marché de Pisac

Je me sens un peu plus d’attaque ce matin, je suis contente ! Nous décidons tout de même de changer d’hôtel dès aujourd’hui et de prendre une chambre d’une catégorie un peu supérieure afin que je m’y sente mieux. J’en ai un peu marre de prendre une douche plus froide que chaude et de piétiner dans cette salle de bain dégoûtante... La propreté n’est pas le point fort de cet hôtel, même si les propriétaires sont vraiment charmants !

Il est beau mon bonnet !
Il est beau mon bonnet !

Nous dégotons donc un autre hôtel dans la même rue, plus cher mais un peu plus propre, heureusement ! Par contre, la douche reste désespérément froide, ce qui n’est pas pour arranger mon rhume et ma toux ! Vu la température qu’il fait au dehors, je ne comprends pas qu’ils puissent ne pas se doucher à l’eau chaude... En Indonésie, avec une température de 30 °C, je veux bien que l’eau froide suffise, mais ici il fait un froid de canard ! C’est vraiment l’hiver... Je me réchauffe comme je peux après ma douche gelée en espérant que ça n’aura pas aggravé mon état de santé !

Vue sur les terrasses
Vue sur les terrasses

Nous partons ensuite prendre notre petit déjeuner à notre marché habituel, puis sautons dans un bus en direction de Pisac, un charmant petit village colonial. Le bus nous emmène en une heure au centre de ce village andin paisible et rural habité par des paysans en costume traditionnel. Un beau marché artisanal trône au milieu de la grand-place et je me laisse tenter par l’achat d’un bonnet andin aux grandes oreilles... Au moins, ça me tiendra au chaud ! Et le ridicule ne tue pas...

Allez, encore un petit effort !
Allez, encore un petit effort !

Nous déjeunons sur la place centrale, sur la terrasse d’un café bordé de chaises multicolores. La nourriture est bonne, mais mon léger appétit ne me permet pas de vraiment l’apprécier. Tout de même repus, nous partons ensuite en taxi jusqu’à la citadelle inca, juchée sur un plateau triangulaire flanqué de gorges profondes. Le site est loin d’être plat et la montée est un peu dure pour moi à cause de mes bronches un peu encrassées par ma pseudo grippe... Mais je suis récompensée de mes efforts par la belle vue que m’offre cette forteresse inca ! Des cultures en terrasses forment de grandes courbes gracieuses sur les flancs de la montagne. A leur sommet, le centre cérémoniel se compose de plusieurs canaux en état de fonctionnement et de temples bien préservés à l’architecture admirable.

La citadelle inca
La citadelle inca

Même si le beau temps nous a quittés depuis quelques jours à présent, la visite de ces ruines reste tout de même très impressionnante ! J’aime beaucoup l’architecture inca qui paraît tellement solide et capable de résister aux tremblements de terre comme aux intempéries. Seule la cupidité des conquistadors l’a amenée à sa perte... Après deux bonnes heures de promenade dans ce lieu sans âge, nous redescendons à pied jusqu’au village . La pente est raide, je suis vraiment contente d’aller dans le sens de la descente plutôt que de la montée ! Nous traversons de somptueux paysages de terrasses incas oubliées dans les montagnes... La belle vision d’un fleuve s’écoulant dans la vallée entourée de cimes verdoyantes n’est pas sans nous rappeler quelques magnifiques paysages de Nouvelle-Zélande...

Vue sur la vallée
Vue sur la vallée

Une fois revenus au village de Pisac, nous grimpons dans un bus en partance pour Cuzco qui n’attendait plus que nous et nous quittons, cette fois pour de bon, cette belle vallée sacrée qui conserve en son sein encore tant de mystères et d’histoires oubliées sur les trésors des Incas ! Arrivés à Cuzco, nous partons à pied pour la gare routière afin d’acheter nos billets pour Puno, une des villes qui bordent le légendaire lac Titicaca. La route pour la gare est beaucoup plus longue que prévu et c’est bien fatigués que nous débarquons dans un quartier glauque et plutôt misérable. Pas très rassurés, nous pressons le pas pour entrer dans la gare où nous nous sentons plus en sécurité. Les billets en poche, nous revenons en taxi jusqu’au centre de Cuzco, c’est plus sûr ! Serions-nous vraiment devenus paranoïaques depuis que nous sommes arrivés au Pérou ?

Nous dînons légèrement dans un excellent et pas cher petit restaurant végétarien, puis rentrons nous coucher de bonne heure. Mon état de santé s’est un peu détérioré ce soir... Je tousse beaucoup et mon rhume a empiré ! Bon, j’entame des antibiotiques dès maintenant afin d’empêcher que ça ne dégénère en bronchite !

Eve-Laure

Site réalisé avec SPIP
Design et Contenu © 2004-2007 : Eve-Laure et Michaël