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Trajet jusqu’à Uyuni

Le 20 août 2005,

Le bus pour Uyuni ne partant qu’à trois heures de l’après-midi, nous nous octroyons une bonne grasse matinée aujourd’hui. Après avoir rapidement déjeuné, nous partons pour la gare routière de la ville en taxi. Le trajet n’est pas direct, nous devons changer de bus à Oruro vers 6 heures du soir. Nous arriverons en fait à Oruro avec une heure trente de retard, ce qui nous laisse à peine une demi-heure pour dîner et changer de bus... C’est un peu la course ! Nous faisons la connaissance de 4 Allemands, se débrouillant en français, qui se trouvent dans la même galère que nous. L’un d’eux nous fait extrêmement rire en criant sans cesse avec un fort accent allemand : « C’est la merde ! »...

Vers 20 heures, nous nous installons dans un bus de nuit qui devrait nous emmener en 10 heures de temps à Uyuni. On nous avait prévenus qu’il ferait froid durant la nuit dans le bus et on ne nous a pas menti... Même avec mon nouveau gilet en alpaga et mon sac de couchage, je sens le froid me transpercer ! En plus, dormir assise sur un siège n’a jamais été facile pour moi... Si on y ajoute de surcroît l’état horrible de la route (devrais-je dire piste ?) en tôle ondulée, autant dire que ma nuit fut courte ! Alors que je commençais à m’endormir, toutes les lumières s’allument vers 3h30 du matin et on nous apprend que nous sommes arrivés à Uyuni ! Mais ce n’est pas du tout ce qui était prévu !! Nous avons deux heures trente d’avance... Et pour une fois, ça ne nous arrange vraiment pas, car il faut maintenant trouver un hôtel à cette heure indue.

Avec Johnny, un autre Français, nous nous mettons en quête d’une chambre en taxi. Evidemment, les hôtels sont bien pleins et pas très heureux d’être réveillés à cette heure pour le moins matinale... Finalement, un hôtel nous annonce qu’il lui reste un dortoir de libre ! Nous ne faisons pas les difficiles et partageons la chambre avec Johnny et un Israélien. Par contre, il fait un froid glacial dans la chambre et je claque littéralement des dents malgré mes pulls, les couvertures et le sac de couchage ! Finalement, je réussis à m’endormir malgré le froid, terrassée de fatigue...

Eve-Laure

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