Le 9 juillet 2005,
Nous ne prenons l’avion qu’a 17 h ce soir, nous avons donc un peu de temps devant nous au prealable. Nous preparons nos sacs, heureux de quitter cette chambre si insalubre et nos colocataires si peu ragoutants ainsi que cet hotel avec son patron si meprisant... Bref, nous ne regretterons pas ce logement plutot pourri !
Nous essayons de trouver une poste afin d’envoyer un colis en France, mais nous sommes samedi et tout a l’air ferme. Finalement, apres avoir fait le tour de la ville, nous finissons par en trouver une d’ouverte. Ouf ! Je prefere de loin envoyer mon paquet de Nouvelle-Zelande plutot que de l’Ile de Paques, c’est plus sur ! Nous dejeunons a nouveau dans un sushi-bar (eh oui, nous adorons les sushis !), puis trouvons un taxi pour nous emmener a l’aeroport. Nous effectuons un petit crochet par l’agence Britz afin de recuperer le blouson de Michael oublie dans le van, mais ils ne l’ont visiblement pas trouve. Le van est reparti avec d’autres clients depuis... Bon, il faudra en acheter un nouveau... C’est dommage !
Nous voici a l’aeroport d’Auckland prets a entamer notre voyage dans le temps. En effet, nous decollons a 17h ce soir pour arriver a Santiago a midi le meme jour, tout en ayant effectue quasiment 11 heures de vol... Pas mal ! Si ce n’est pas l’effet d’une machine a remonter le temps, je ne sais pas ce que c’est ! Le vol se passe sans encombre et le temps passe plutot vite entre lesdifferents films, les jeux videos mis a notre disposition et les petits sommes par intermittence... Ca y est, nous foulons a present le sol de l’Amerique du Sud ! Tout le monde nous parle en espagnol, nous ne comprenons rien ni l’un ni l’autre, c’est terrible ! Je crois que des cours de langue vont s’imposer assez rapidement. Un nouveau continent, une nouvelle langue, de nouvelles coutumes... Il va falloir s’habituer a tout ca ! En attendant, les Chiliens ont plutot l’air gentils et sont comprehensifs devant notre air eberlue lorsqu’ils nous parlent en espagnol...
Nous partons en bus jusqu’au centre de Santiago afin de nous poser a l’hotel. Nous sommes un peu fatigues tout de meme ! Je sens que nos 8 heures de decalage horaire vont etre difficiles a assimiler. L’architecture coloree typiquement espagnole des batiments de la ville nous depayse encore une fois, meme si ca nous apparait moins exotique que l’Asie. Ce que nous remarquons aussitot, c’est la quantite incroyable de graffitis tagges sur les murs des maisons. Il y en a partout, toutes les facades en sont recouvertes ! C’est dommage, les couleurs sont si belles... L’hotel que nous avions reserve par internet ne revele, cette fois, aucune mauvaise surprise et nous sommes tres contents de notre grande chambre matrimoniale, comme ils disent. Nous nous allongeons un peu afin d’effectuer une petite sieste et nous reveillons 2 heures plus tard ! C’est malin, il fait nuit maintenant... Nous allons a peine etre decales.
Nous sortons diner dehors dans une brasserie toute simple. Nous virons au vert lorsque nous voyons la taille de nos plats arriver ! Il y a a manger pour 3 dans ma seule assiette ! Des frites bien grasses debordent de partout... Apres avoir mange avec difficulte le tiers de mon plat, nous rentrons nous coucher, essayer de nous recaler avec les horaires locaux. Demain, nous repartons vers l’Ile de Paques !!
Eve-Laure
Je viens de relire pour la énième fois le carnet de route de Nouvelle Zélande et le choc ne s’estompe pas encore. Le bout du monde, Tolkien en direct, les extraordinaires paysages, les sublimes photos ! Tout m’a enchantée, c’est le mot juste.
En ce moment - mais ça commence à être long - je ne vais pas bien et entre deux consultations médicales, les examens et analyses diverses, les prises de sang et l’avalage de drogues je suis devenue infréquentable, genre vieille fille aigrie. Et les personnes malsaines sont très délaissées... Bien fait !
Alors je m’accroche à vous, je lis, je relis, je me laisse emporter comme une petite poussière dans vos bagages (encore que quans vous faites le ménage ça ait l’air efficace !). Mais alors vraiment, la Nouvelle Zélande a été un enchantement et c’est le mot juste. Je mets VOS photos en fond d’écran pour "garder le lien" et je change régulièrement. Ou bien est-ce la plume vivace d’Eve-Laure et les photos surprenantes qui m’entraînent dans un état quasi-hypnotique ? Sans compter que grâce à vous j’ai découvert les "blogs" et je dois vous dire que je passe un certain temps sur le net...
Bon. Jo, la vieille cousine décrépite, tu deviens envahissante. Arrête. OK, mais pas avant de vous dire, Micha mon gran, Eve-Laure ma belle inconnue, que là, tout de suite, maintenant : je vous aime comme on peut aimer sa bouée de sauvetage mais aussi parce que vous êtes beaux, enthousiastes, bien vivants. A bientôt. Tendressssses.