Le 11 février 2005,

Nous nous reveillons avec le bruit de la pluie... C’est une belle averse ! Nous remercions les parents d’avoir amene la pluie de France jusqu’ici, mais comme toute ondee asiatique, elle ne dure pas tres longtemps et nous pouvons nous baigner sans tarder accompagnes de beaux rayons de soleil.

Nous repartons ce midi pour le village de pecheurs afin de faire gouter aux nouveaux venus les excellents crabes de l’ile. En attendant le tuk-tuk, nous voyons arriver Mahan et Rahina sur leur moto et ils nous accompagnent jusqu’au restaurant pour prendre l’apero avec nous. ils font ainsi la connaissance de mes parents et le courant passe tres bien entre eux. Apres le repas, nous faisons un peu les boutiques et nous ne tardons pas a rentrer, mon pied etant un peu fatigue. Mes parents m’ont rapporte une attele, ca devrait bien m’aider pour les grandes marches !

La journee se finit calmement, entrecoupee de siestes, de baignades et de lectures... Rien de bien stressant quoi ! Mes parents nous ont fait une belle surprise en nous ramenant un tres bon vin rouge de leur cave et nous le degustons tous ensemble lors du diner... Quel bonheur ! De plus, mes grands-parents nous ont apporte, par leur intermediaire, des succulents biscuits et des chocolats qui n’ont miraculeusement pas fondu lors du voyage. Nous apprecions d’autant plus les bonnes choses lorsque nous en avons ete prives depuis longtemps !! Enfin, mon autre grand-mere nous offre un cocktail a distance que nous boirons a sa sante des demain ! Toute la famille est reunie par la pensee...

La nuit venue, chacun regagne son bungalow bien fatigue par cette epuisante journee de repos... Michael et moi nous appretons a nous coucher lorsque nous entendons un bruissement d’ailes non familier a l’interieur du bungalow... Nous reperons l’animal et nous decouvrons avec stupeur une espece d’insecte geant ressemblant un peu a une mante-religieuse mais possedant une grande feuille verte sur son dos en guise de camouflage tres certainement. Elle s’est accrochee a une de nos serviettes de toilette et il n’y a pas moyen de l’en deloger. Tant pis, la serviette passera la nuit dehors...

Eve-Laure