Le 17 février 2005,
Durant ces deux derniers jours, nous en avons bien profite pour nous reposer tranquillement sans trop bouger. Au programme, c’etait : plage, baignage et bronzette, barbecue de fruits de mer a la belle etoile, massage a l’huile pour l’un et sauna aux herbes pour les autres... Il faut malheureusement penser a se quitter aujourd’hui, mes parents retournant en France et nous partant pour le Cambodge... Maintenant que ma cheville est bien retablie, nous allons pouvoir reprendre notre voyage de plus belle (en reduisant le rythme un peu, afin d’eviter une rechute) !
Les valises a la main, nous nous pointons tous les quatre juste devant notre hotel dans l’attente qu’un tuk-tuk nous prenne au passage pour nous emmener jusqu’au ferry. Un quart d’heure plus tard, nous sommes toujours en train de poireauter... Un couple de Thailandais s’apprete a partir en pick-up et nous propose tres gentiment de nous deposer a une station de taxis. Sacree aubaine ! Nous acceptons avec gratitude et nous nous entassons tous les quatre sur la banquette arriere. Heureusement que nous ne faisons pas trop de kilometres serres ainsi les uns contre les autres. Ils nous deposent, comme promis, a une station ou nous voyons arriver, quelques minutes plus tard, notre tuk-tuk tant attendu. Nous arrivons a l’embarcadere ou le ferry n’attend plus que nous pour larguer les amarres. Pour une fois que tout se goupille bien !
Apres avoir debarque sur le continent thailandais, il est temps de nous separer a present... Mes parents restent a cet endroit pour attendre le taxi qui les ramenera jusqu’a Bangkok d’ou ils prendront l’avion pour Paris. Treize heures de vol... une broutille ! Une bonne serie de bisous et d’embrassades plus tard, Michael et moi partons de notre cote, bequilles en main. a la recherche d’un tuk-tuk pour Trat. Nous nous reverrons dans huit mois maintenant, ce n’est plus si long...
Arrives a Trat, nous sautons dans un premier bus pour Chantaburi d’ou nous en prenons un deuxieme jusqu’a Sa Kaew. Nous arrivons vers 21h aux abords de Sa Kaew et nous voyons a travers la vitre du bus qu’une grande fete s’y deroule... Nous allons essayer d’y faire un tour ce soir puisque nous sommes la ! Le probleme, c’est que tous les hotels sont complets a cause de cette fete et nous avons du mal a trouver une chambre de libre. Enfin, notre tuk-tuk nous degote un petit hotel sans pretention dans lequel le personnel ne parle pas un mot d’anglais, mais nous nous en accomodons tres bien. Tant que les echanges se font avec le sourire, nous arrivons toujours a nous comprendre, meme lorsque la conversation est agrementee de fous rires !
Une fois nos affaires deposees, nous decidons de partir manger sur les stands de la grande fete. Nous attendons devant l’hotel qu’un tuk-tuk veuille bien passer, mais apparemment ce n’est plus l’heure pour eux, il est trop tard... Tout d’un coup, deux motards s’arretent et nous arrivons a comprendre, avec difficulte vu qu’ils ne parlent pas anglais, qu’ils souhaitent nous emmener jusqu’a la fete sur leur moto moyennant un peu d’argent. Nous voila partis, tetes au vent, sans casque evidemment... Une fois sur place, ils nous font comprendre qu’ils souhaitent que nous leur payons une biere plutot que de leur donner directement de l’argent. Tres bien, ca nous arrange et nous trouvons ca plus amical. Nous payons nos deux tournees, puis ils en paient une... Bref, nous n’avons toujours pas mange et commencons a voir double ! Un des Thailandais nous fait beaucoup rire a draguer la serveuse puis toutes les petites minettes qui passent. Je crois qu’il est temps d’aller se substanter...
De nombreux stands de vetements, d’accessoires, de nourriture sont regroupes a cet endroit et se trouvent entoures de groupes musicaux thailandais, essentiellement de rock, qui font un raffut terrible ! Nous mangeons avidemment a deux ou trois stands differents tout en nous promenant dans cette ambiance particuliere, tres thailandaise puisque nous ne croisons absolument aucun touriste... Tous les Thailandais nous regardent d’ailleurs avec etonnement, l’air de dire "mais comment etes-vous arrives jusqu’ici ?"...Notre copain nous suit toujours et insiste pour nous ramener jusqu’a l’hotel. Son copain ayant disparu dans la foule, nous montons a trois sur sa moto... Ce n’est pas triste ! Une fois arrives, il nous demande quand meme de lui payer la course... Et mois qui croyais qu’il nous raccompagnait seulement pas bonte d’ame ! Je suis decue... Enfin, nous allons nous coucher lessives, mais heureux de notre soiree. Demain, nous passons au Cambodge !
Eve-Laure