Le 11 octobre 2005,
L’Argentine nous a vraiment émerveillés aussi bien concernant ses superbes paysages, sa vie animalière incroyable et ses habitants si chaleureux... Nous avons eu la chance d’avoir un très beau temps quasiment partout (à part aux chutes d’Iguazu), ce qui est loin d’être gagné d’avance, en Patagonie notamment. Nous avons rencontré des voyageurs en décalage de deux jours par rapport à nous et qui n’ont pas vu le soleil durant un mois en Argentine... Nous pouvons donc nous estimer heureux !
Nous avons vécu des moments extrêmement forts dans ce pays, qui resteront à jamais gravés dans nos mémoires, comme les sensuels spectacles de tango argentin, l’approche des baleines et les craquements sonores du Perito Moreno... Ce furent des instants de bonheur inoubliables ! A de nombreuses reprises, ce pays incroyable nous a rappelé la Nouvelle Zélande, notamment pour ses paysages enchanteurs, ainsi que pour la gentillesse des gens... Je suis vraiment heureuse d’avoir fini notre grand voyage avec l’Argentine qui reste, malgré tout, un pays où il est facile de voyager si on ne prend pas en compte les interminables heures de bus ! J’aimerais revenir en Argentine afin de découvrir le Nord de ce pays si étendu et de revenir dire bonjour à notre ami Pupi à Ushuaia !
Comme dans d’autres trop nombreux pays, j’ai été déçue et triste d’apprendre l’extinction totale des Indigènes par les Européens... D’autant plus que les Argentins d’aujourd’hui font toujours comme si ces tribus d’Indiens n’avaient jamais existé ! Je trouve ça honteux... Ils les ont exterminés, ils pourraient au moins faire en sorte qu’ils ne soient pas oubliés ! Ceci dit, je suis consciente qu’ils ont sûrement d’autres soucis en tête en ce moment... Depuis leur crise en automne 2001, la moitié de la population du pays vit en-dessous du seuil de pauvreté, ce qui est vraiment énorme ! Mais je me demande où toute cette misère peut bien se trouver... Nous n’en avons vu aucune trace durant tout notre voyage d’un mois en Argentine ! Les villes traversées ont l’air plutôt riches, sans signe apparent de pauvreté... Peut-être qu’elles ne constituent qu’une sorte de vitrine pour touristes mais qu’elles cachent en leur sein une détresse insoupçonnée ?
Si je reviens un jour en Argentine, j’aimerais également sortir des sentiers battus et des parcours touristiques afin de découvrir la véritable Argentine que je n’ai fait qu’effleurer cette fois-ci je pense !
Eve-Laure