Le 1er octobre 2005,

El Chalten

Nous partons dès aujourd’hui pour El Chalten, un petit village perdu au fin fond des montagnes dans le parc national de Los Glaciares. Le bus part à 7h30 du matin ; le réveil à 6h30 est un peu rude...

Après 4 bonnes heures de trajet, nous arrivons dans ce mignon petit village sous un ciel gris et pluvieux. Toutefois, ça ne nous empêche pas d’admirer les belles montagnes qui entourent ce petit bourg bien isolé... Nous n’avons croisé quasiment aucune habitation sur le trajet entre El Calafate et ici ! Nous sommes presque étonnés qu’il y ait l’électricité dans ce petit village... Le bus nous dépose à un hôtel beaucoup trop cher pour nous et nous partons à la recherche de la perle rare dans laquelle nous pourrions nous reposer et nous sentir bien pour quelques jours. Nous sommes en basse saison et la plupart des auberges sont encore fermées et n’ouvriront qu’en novembre !

Finalement, nous tombons sur une petite cabane indépendante possédant un grand salon, une cuisine, une salle de bain et deux chambres dans une belle mezzanine pour un prix, certes un peu plus cher que d’habitude, mais tout à fait raisonnable pour ce type de confort ! Nous serons bien dans notre petit chalet... Du coup, nous passons l’après-midi dans notre petit lit douillet à nous reposer ! De toute façon, il ne fait pas beau dehors... Espérons que ça s’arrangera demain !

Nous ne sortons que pour nous sustenter et nous retrouvons les seuls clients dans les restaurants à chaque fois... Nous avons l’impression d’avoir atterri dans un village plutôt mort ! Ceci dit, il doit y avoir du monde en pleine saison vu tous les petits chalets dédiés au tourisme qui sont en construction ! Quasiment tous les Argentins de ce village sont en train de construire ou de s’agrandir, c’est incroyable ! Il paraît qu’actuellement, tous les hôtels sont déjà réservés pour l’été (ce qui correspond à la période de novembre à février)... Je suis plutôt contente d’être venue juste avant le grand rush ! J’ai hâte d’aller me promener dans les montagnes demain... En attendant, au lit !

Eve-Laure