Le 25 août 2005,

Bâtiment colonial

Nous retrouvons au petit déjeuner Johnny qui nous explique qu’il ne nous a pas rejoints hier parce qu’il n’avait plus d’argent pour payer son dîner et que toutes les banques étaient fermées en soirée... Il aurait pu nous prévenir au moins, on se serait arrangé ! Enfin...

Nous partons tous les trois vers 10h prendre notre bus pour Potosi, la ville la plus haute du monde (4100 m). Elle doit aussi sa renommée à ses ressources d’argent venant du plus profond de la terre. Son histoire, sa splendeur et son horreur sont intimement liées au précieux métal. La ville a été créée en 1545 par les Espagnols, suite à la découverte d’un filon d’argent dans une des montagnes, toute proche. Ses mines se sont révélées les plus productives (et lucratives) au monde ! Potosi est devenue, vers la fin du XVIIIème siècle, la cité la plus grande et la plus riche d’Amérique Latine... Il n’en reste aujourd’hui plus que quelques vestiges... L’argent extrait de ces mines a financé l’économie espagnole durant plus de deux siècles !

Porte du musée de la monnaie

Nous arrivons à destination vers trois heures de l’après-midi et trouvons un petit hôtel sympathique où passer la nuit. Les gérants sont toujours aussi peu souriants, mais nous commençons à nous y habituer. Comme nous n’avons pas beaucoup déjeuné ce midi, nous nous offrons une bonne part de gâteau à la banane dans un café du coin qui vend également des livres en français. Youpi ! Nous sommes en pénurie de livres depuis un moment. C’était si facile de trouver n’importe quel type de bouquin en Asie... Ici, les librairies restent rares et ne proposent que des livres en espagnol. Nous nous ravitaillons en lecture puis revenons à l’hôtel effectuer une petite sieste avant le dîner.

Nous dînons dans un charmant restaurant d’un exquis filet de bœuf. Sur le chemin du retour, nous assistons à des répétitions de danse dans la rue... Ce week-end aura lieu une grande fête en l’honneur de la Vierge avec des danses folkloriques venues de tout le continent ! Nous n’allons certainement pas manquer ça... En attendant, nous partons nous coucher, plutôt fatigués !

Eve-Laure