Le 31 mai 2005,

Enfin, nous avons passé une bonne nuit sans grelotter ! Je me réveille comme une fleur vers 9h du matin du coup. Qu’il est bon d’avoir chaud le matin au réveil ! Nous partons admirer encore une fois la belle plage de la ville et je m’allonge sur un banc, profitant ainsi des chauds rayons du soleil, tandis que Michaël s’amuse avec son appareil photo. Je somnole doucement lorsque je sens une grosse langue râpeuse me lécher l’oreille... Ne reconnaissant pas l’œuvre de Michaël, je bondis en hurlant ! Je vois alors deux gros chiens qui cherchent à me sauter dessus en remuant la queue. Leur maître arrive peu de temps après, s’extasie devant ses braves bêtes si affectueuses et repart sans un mot d’excuse ! J’ai quand même failli avoir une crise cardiaque !!

Nous quittons cette belle plage et continuons vers une autre petite ville : Hat Head, une paisible localité très prisée des pêcheurs dont la rue principale est bordée d’arbres à thé. Sa magnifique plage abritée est tout simplement splendide et totalement déserte. Elle s’étend sur des kms de sable fin et nous restons un moment à admirer les rouleaux qui se fracassent sur le rivage. Nous repartons ensuite vers la station balnéaire de Port Macquarie que je trouve un peu trop touristique à mon goût. N’ayant pas trouvé de coin sympa pour pique -niquer et ayant la flemme de tout porter jusqu’à la plage, nous déjeunons dans notre van qui est stationnée sur une place de parking au centre ville ! Quels romanichels, je vous jure...

Koala endormi dans les hauteurs

Nous passons ensuite à l’office du tourisme pour nous renseigner sur la possibilité de voir des koalas, Port Marcquarie se targuant d’être nichée dans l’habitat naturel de ces marsupiaux. On nous conseille de nous rendre à l’hôpital des koalas qui soigne les animaux blessés ou malades. Nous demandons aussi si la saison des baleines a commencé et on nous répond qu’elle vient en effet juste de débuter, mais que ces mammifères marins sont encore rares. On nous conseille de nous rendre demain matin à 8h au port et de voir directement avec le capitaine du bateau qui aura déjà fait un tour vers 7h du matin et pourra nous dire s’il en a vu ou non. Ils ne veulent pas prendre notre argent pour rien, je trouve ça fort louable !

Bénévole en compagnie d’un protégé

En attendant, nous partons pour l’hôpital des koalas où nous avons droit à une visite commentée des "chambres" des malades, sans toutefois les déranger. Certains ont été brûlés lors d’un incendie de forêt, d’autres ont été attaqués par des chiens, d’autres encore se sont fait renverser par des voitures... L’hôpital les recueille alors le temps de leur guérison, puis les relâche dans leur milieu naturel. Le personnel est uniquement constitué de bénévoles ! Nous assistons au repas des malades, je les trouve très mignons en train de téter leur biberon ! Ces petites boules de poils sont vraiment adorables, on dirait de belles petites peluches ! Le personnel a l’air de s’occuper d’eux comme s’il s’agissait de nourrissons. Je trouve ça merveilleux qu’un tel endroit puisse exister... Il subsiste juste grâce aux dons des gens, aucune subvention de l’état ne leur est accordée. Nous y allons donc de notre petite donation et nous repartons, heureux d’avoir pu admirer leurs petites bouilles d’amour !

Nous nous installons dans un camping près de la mer, un BIG4, immensément reconnu en Australie, mais je me demande bien pourquoi... Tout est archi contrôlé et archi sécurisé, c’est une horreur ! Il faut un code pour ouvrir la barrière du camping, un autre pour les salles de bain communes... Chaque place de parking est numérotée et on n’a pas intérêt à dépasser la ligne... Bref, je préfère largement les petits campings familiaux que nous avons fréquentés dans l’Outback où tout se jouait sur une confiance mutuelle ! Enfin, personne n’est bruyant donc ce n’est pas trop gênant de se retrouver en rangs d’oignons les uns à côté des autres... Mais quand même !

Eve-Laure