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Vol pour Santiago...

Le 14 octobre 2005,

Le taxi vient nous chercher vers 10h30 pour nous emmener à l’aéroport de Punta Arenas afin de prendre notre avion pour Santiago. Nous avons une petite sueur froide lorsque nous ne voyons pas notre vol affiché sur la panneau... Mais on nous rassure vite en nous disant que notre vol a été changé en un autre qui part une heure plus tard. Bon, tout va bien...

Les Andes vues du ciel
Les Andes vues du ciel

Du coup, nous avons le temps de nous poser un peu et de prendre un petit en-cas avant d’embarquer. Le vol se déroule sans encombre et nous arrivons à Santiago du Chili vers 18h. Nous ressentons de nouveau une belle sueur froide lorsque nous nous apercevons que tout le monde a récupéré ses valises sur le tapis roulant et qu’il manque toujours un de nos sacs ! Ne me dites pas qu’il est resté à Punta Arenas !! Après un temps qui nous paraît infini et alors que nous nous préparions à signaler la perte d’un de nos sacs, nous le voyons arriver tranquillement sur le tapis roulant, tout seul... Les bagagistes avaient dû l’oublier quelque part ! Bien soulagés, nous sortons de l’aéroport afin d’affronter cette grande capitale. Nous connaissons déjà cette ville pour y avoir passé une journée en attendant de partir pour l’Ile de Pâques, il y a 3 mois de cela... Nous commençons et finissons notre voyage en Amérique du Sud par cette même grande ville un peu glauque, il faut bien le dire... Nous avons réservé une chambre dans le même hôtel que la dernière fois et savons comment nous y rendre en bus. Nous ignorons les chauffeurs de taxi insistants et montons dans le bus local qui n’attendait plus que nous !

Une chambre donnant sur une rue ultra bruyante nous attend à l’auberge de jeunesse. Bon, nous ferons avec pour cette nuit ! N’ayant plus un pesos sur nous à cause de nos sacrées dépenses d’hier, nous partons changer un peu d’argent en ville, puis passons faire quelques courses au supermarché. Ce soir, nous cuisinerons nous-même notre repas dans la cuisine de notre auberge afin d’économiser un peu après nos folies dépensières d’hier ! Nous achetons un paquet de pâtes, de la sauce et un dessert, puis revenons à l’auberge préparer notre dîner. Plusieurs Anglo-Saxons se préparent également à manger dans la cuisine commune et nous saoulent un peu à parler fort comme s’il n’y avait qu’eux ici ! Serions-nous devenus asociaux avec le voyage ? Avec certains voyageurs, oui, je pense...

Nous devons vraiment être fatigués parce que nous loupons complètement nos pâtes qui sont quasiment immangeables ! Nous nous forçons tout de même, la faim au ventre. Bon, il est temps d’aller nous coucher, je crois... Bonne nuit !

Eve-Laure

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