Le 6 octobre 2007,
La semaine s’est déroulée à toute vitesse pour moi avec tous les entretiens d’embauche que j’ai passés dans tous les sens. Aux dernières nouvelles, deux entreprises seraient particulièrement intéressées par ma candidature, je n’ai plus qu’à choisir... Le pied !
Après mon dernier entretien de vendredi après-midi, je suis allée me changer les idées chez Clotilde, qui nous invitait, Sabine et moi à prendre un thé chez elle. Elle et son copain Julien ont un charmant petit appartement dans le même quartier que le nôtre. Je suis ensuite allée rejoindre Michaël dans un pub où il prenait un pot (« un 5 à 7 » comme ils disent ici, c’est à dire un pot de 5h à 7h du soir, en sortant du travail) avec une de ses collègues et son conjoint. Je fais donc la connaissance d’Annie et de Marc, deux Québécois très gentils, avec lesquels nous passons une très agréable soirée en buvant des bières dans cette micro-brasserie. La semaine se finit donc en beauté avec toutes ces nouvelles relations et presque un travail en poche !
Nous passons la journée d’aujourd’hui, samedi, chez Ikéa, à dépenser tous les sous durement gagnés par Michaël ces premières semaines... Le lit que nous a laissé notre propriétaire ne nous convenant pas du tout, nous décidons de renouveler toute la literie ! Achat du lit, des lattes, des couettes... Bref, nous mettons le paquet afin de ne plus avoir de soucis de sommeil... ni de mal de dos ! Nous achetons aussi une étagère pour nos livres, un petit guéridon, un peu de vaisselle qui nous faisait défaut... Nous ressortons du magasin, 3 heures plus tard, exténués mais contents de nos achats. Nous nous ferons livrer tout ça lundi matin ! Pas facile de ramener un lit dans un bus... La livraison nous est plus que nécessaire puisqu’on n’a pas de voiture...
Le soir venu, nous décidons de nous faire plaisir en nous cuisinant un bon petit plat maison : un rôti de porc aux tomates, pommes de terre et échalotes accompagné d’une bonne bouteille de vin rouge. Seulement voilà, nous n’avions pas testé notre four jusqu’à présent et là... impossible de le faire marcher correctement. Il commence à chauffer et s’arrête au bout de deux minutes ! Il y a des tas de boutons et de cadrans différents, on se croirait à bord d’un avion de chasse... Michaël s’énervant sur le four, je décide alors d’appeler nos voisins à l’aide afin qu’ils nous expliquent comment cet engin fonctionne. Nous tombons sur un jeune couple de Français, très serviables, qui monte tout de suite nous aider dans notre cuisine. Mais ils restent, malheureusement, eux aussi interdits par la complexité de la chose et nous proposent, à défaut, de faire cuire notre plat dans leur four pour que nous puissions au moins manger ce soir. Nous acceptons avec plaisir et reconnaissance, nous verrons cette histoire de four avec la propriétaire un autre jour. Il est déjà plus de 21h et nous n’avons pas vraiment mangé ce midi à cause de nos courses chez Ikéa, nous sommes morts de faim !
Nous amenons donc notre plat dans leur cuisine et attendons patiemment que l’heure passe... Une heure plus tard, nous pouvons savourer notre rôti tout chaud, sorti de leur four qui marche, lui ! Nous ne tardons pas à aller nous coucher, nous sommes fatigués par cette journée de courses...
Eve-Laure